DES DOSSIERS... DÉCEVANTS ! Le concept était
alléchant... un magazine bimestriel vendu en kiosque à
moins de 6 € et qui proposerait
à la fois des dossiers complets sur des séries d'animation
japonaise et un DVD rempli de bandes-annonces, captures de sites et
autres goodies... J'ai
donc préparé une version "allégée"
du site pour inclusion dans le DVD, avec pour objet de faire connaître
les principales rubriques du site mais aussi de donner envie de se connecter
pour consulter le reste. Beaucoup de rubriques ont donc été
mises à jour, relookées, uniformisées. Quelques
nuits blanches, mais c'était pour la bonne cause...(1) |
Hélas, au vu du résultat, je me demande réellement s'il s'agit d'une si bonne bonne opération que cela pour ARCADIA 2000 er si les efforts fournis en valaient la peine ! En effet, un certain nombre de fichiers images fournis ne s'affichent pas... et pour cause, puisqu'ils n'ont pas été bien récupérés en FTP pour le DVD et sont corrompus donc illisibles. Ensuite, plusieurs liens ne mènent nulle part (surtout celui qui pointe vers le dossier COSMOWARRIOR ZEROle comble !), des pages et des fichiers pourtant fournis manquent... et la page d'éditorial spécialement préparée pour le DVD a été mangée en route ! Résultat, l'impression qui ressort pour celui qui découvre le site, c'est qu'ARCADIA 2000 est un site bien peu professionnel qui ne fonctionne pas... alors que vous qui le visitez régulièrement savez quel soin j'apporte à chaque détail. Mais laissons ces considérations et attachons-nous au contenu même du DVD et du magazine. Le DVD, d'abord. Une double navigation, bien qu'annoncée dans le magazine, complique un peu l'accès au contenu, puisqu'il existe une interface DVD et une interface DVD-ROM. Pour ceux qui ont une notification d'insertion automatique sur leur ordinateur, le lecteur de DVD se lance automatiquement après insertion du disque, et le superbe menu DVD représentant la salle de commandement de l'Atlantis apparaît. Ce menu DVD conduit à
toutes les séquences vidéo, notamment le premier épisode
en V.O.S.T. de COSMOWARRIOR ZERO
(qui vaut bien a lui seul l'achat !), mais aussi un épisode
du feuilleton parodique FRANCE FIVE, une parodie de COBRA
appelée GROSBRAS, plusieurs bandes-annonces de produits
Kaze (dont THE COCKPIT),
ainsi que deux courts-métrages d'animation primés à
Japan Expo. Le
défaut majeur de cette revue réside toutefois dans son
concept même : elle propose des "dossiers" mais expédie
chaque série en deux pages ! Autrement dit, si l'on excepte
le choix des illustrations, souvent bien choisies et intéressantes,
il est rare que les soi-disant dossiers aillent beaucoup plus loin
que n'importe quel article déjà paru dans les revues
existantes, et le moindre catalogue de Manga Distribution vous
en apprendra tout autant, sinon plus ! On est loin de ce que j'appellerai
un dossier... tout juste un mémo, une fiche technique améliorée,
avec deux ou trois anecdotes sympas en plus, mais rien de vraiment
approfondi ni de très original. En bonus dans le magazine, la
jaquette du DVD (mais il faut découper le magazine... adieu
le collector !) et quatre posters mis dos à dos, dont un arbre
sensé illustrer les rapports existants entre les personnages
principaux de l'univers de Leiji Mastumoto (en fait, uniquement
les DA, et essentiellement Albator).
(1) Et pourtant, tout cela a failli rester vain, car malgré des heures entières passées à vérifier le moindre lien et la moindre virgule, on m'annonçait que le site n'avait pu être prêt à temps pour inclusion dans le DVD des DOSSIERS DU MANGA car des tas de liens étaient erronés ! Imaginez ma colère : le site avait été vérifié à maintes reprises par mes soins et par un logiciel de diagnostic très performant, et tous ces soi-disant faux liens n'en étaient pas ! L'erreur d'appréciation a été reconnue, et après insistance, le site a quand même fini par être ajouté au DVD... (2) UFO ROBO GRENDIZER (GOLDORAK en français) s'appelait GRANDIZER aux USA, et seulement 26 épisodes y furent diffusés. En revanche, GOLDRAKE était le nom de la version italienne, directement inspiré du nom donné en France à la série sous l'impulsion de Jacqueline Joubert. |