Adapté du 52e épisode de la
série (remonté et agrémenté de flashbacks
des épisodes 1, 16, 27, 33 et même 55, qui lui était
postérieur) le troisième téléfilm
de GINGA TETSUDÔ 999 est considéré
à raison par beaucoup de fans comme un chef d'oeuvre ;
c'est en tout cas l'un des épisodes les plus beaux et les
plus émouvants.
"Peux-tu aimer comme
une mère Artémis de la mer transparente"
raconte l'histoire triste et émouvante d'une planète
vivante qui dérive dans l'espace, une masse liquide abritant
des milliers de gouttelettes dont elle est la mère. Un
jour, Artémis, l'une de ses filles, se dit qu'il
doit y avoir mieux dans la vie que de rester dans le sein de sa
mère, et après plusieurs tentatives infructueuses,
réussit à tromper sa vigilance pour partir obtenir
un corps mécanique sur la planète Cybernelle.
Deux ans plus tard, tandis que
Tetsurô repense à sa mère, et à
d'autres mères qu'il a croisées lors de son voyage,
le trajet du GE 999 croise celui de la mer transparente.
Incapable de modifier sa trajectoire ni d'empêcher que sa
gravité n'absorbe irrémédiablement tous les
vaisseaux qu'elle croise, celle-ci engloutit une partie du train.
La seule façon de sauver le train est de sacrifier la planète
au moyen d'une onde vibrante émise depuis le haut-commandement
du Galaxy Express.
Un vaisseau en flammes s'échoue
non loin du Galaxy Express 999. Il en sort une très
jolie jeune femme, blessée, qui n'est autre qu'Artémis.
elle est emmenée à l'infirmerie du train, où
elle raconte son histoire : elle a eu brièvement le corps
mécanique et la vie idéale dont elle avait rêvé,
mais n'a pu en payer le prix et a dû travailler très
durement pour s'en acquitter, jusqu'à ce que, usée
et fatiguée, elle ait été envoyée
au rebut.
Artémis a finalement
pris la fuite mais son vaisseau a été touché.
Elle qui a compris trop tard pourquoi sa mère avait
voulu la protéger, est revenue vers sa mère pour
mourir dans son sein. Incapable de sauver, ni elle ni sa planète,
Tetsurô ne veut pas repartir, mais la planète
elle-même lui parle et le remercie de sa gentillesse. L'onde
volatilise finalement la mer/mère transparente en une multitude
d'éclats.
Comme le train repart, Tetsurô
repense à sa propre mère et à ses derniers
instants, et comprend qu'elle voulait plus pour lui qu'une vie
éternelle : elle voulait aussi qu'il apprenne la compassion
pour les autres. (durée : 92 minutes)